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Vie
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Que vous le sachiez déjà, ou pas, Taiwan est un paradis pour les cyclistes. Rouler là, c’est incroyable. Imaginez d’interminables rubans asphaltés serpentant à travers la jungle. Une île garnie de montagnes, de routes côtières, et de ce genre de relief qui fait battre votre cœur. Des longues montées et des montées raides. Des virages en épingles à cheveux ou des lacets impeccables. Le plus souvent, pas la moindre voiture en vue. C’est là que bat le cœur d’une grande partie de l’industrie du cycle, à commencer par celui de SRAM. Lorsque nous avons décidé de lancer notre nouvelle gamme de développements plus étendus pour le groupe Force eTap AXS, nous savions que Taïwan serait l’endroit rêvé pour les tester.

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Tôt, un matin d’octobre, nous formons une petite bande pour aller rouler. Parmi nous, des locaux, des expatriés, et des touristes. Nous avions prévu de partir du centre de Taichung et de pédaler vers Dakeng, une zone rurale et vallonnée à seulement 30 minutes. En termes de distance totale, notre parcours n’avait franchement rien d’épique. En termes d’ascension… eh bien, ça, c’était une autre histoire.

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Dans l'histoire suivante, le photographe du Colorado, Jamie Kripke, raconte notre trajet.

Il est 3 heures du matin, et je suis là dans mon bain, à boire du café.

Une semaine que je suis à Taïwan et je ne dors pas. Ainsi, le bain est devenu une part de ma routine insomniaque. Mais j’adore le café, alors tant qu’à être debout, je suis debout ! Pour l’heure je suis coincé dans cet étrange endroit, à essayer de me laisser bercer par l’eau chaude et glisser dans le sommeil, tout en avalant une boisson à fort indice d’octane.

Bien que cette approche ne m’aide pas à dormir, et soit probablement une mauvaise idée à la base, ça n’en est pas moins étrangement agréable. L’écrasement de deux choses d’une façon nouvelle et inattendue. C’est une manie de hipster stupide, que de persister à croire que deux idées contradictoires peuvent fonctionner ensemble.

Nous sommes à Taichung, sur l’île de Taïwan, pour des photos et des vidéos en vue du lancement prochain du nouveau groupe SRAM AXS, qui propose une gamme de développements plus étendus. J’ai eu pas mal de préparatifs. Nos journées commencent bien avant le lever du soleil, de sorte que nous puissions sortir de la ville et des collines environnantes avant que la circulation et les températures montent en flèche.

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Nous traversons le centre-ville de Taichung à 5 heures du matin, les rues sont désertes. Le soleil n'est pas encore levé, et la lumière douce, qui rebondit autour et entre les bâtiments est d'un bleu aqueux. C'est une ville dense de 2,8 millions d'habitants, et les façades sont couvertes de panneaux, de linge suspendu, de lignes électriques, et sur les trottoirs plusieurs lignes de scooters.

Aujourd’hui, je roule avec le groupe, un mélange de locaux qui nous ont servi de guides toute la semaine. Je porte mon appareil photo sur moi de sorte à préserver une perspective depuis-le-vélo. La plupart du temps je prends des photos d’une main, en gardant l’autre sur le guidon, mais parfois j’ai besoin d’ajuster la netteté ou le cadrage, et je me lâche de deux mains. Nous traversons d’énormes intersections urbaines et, au début, je me méfie de l’inévitable interstice ou fissure dans le revêtement qui transformerait en très mauvaise idée la tenue d’un appareil photo à deux mains. 

Mais il n'y a pas de fissure. Pas une. Nous glissons ainsi à travers la ville comme sur une surface de verre grise et lisse, les mains sont superflues. Cela forme un contraste inattendu et bienvenu à la densité visuelle et sociale du paysage urbain qui de part et d’autre, comme en sifflant, se dresse vers le ciel. Eu égard à la taille et à la densité de cet endroit, la douceur et le silence de roulement semblent presque menaçants, comme un problème dans la matrice.

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Notre guide indique un 7-Eleven, où beaucoup de cyclistes de Taichung se donnent rendez-vous, avant et après la sortie. À Taïwan, les 7-Eleven ne sont pas comme ailleurs. On y sert des patates douces chaudes, et pas des hot-dogs vieux d’une semaine ou des morceaux de poulet frit. Manger des légumes au 7-Eleven ? Inattendu, mais ça le fait.

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Soudainement nous atteignons la lisière de la ville, traversons un petit pont et commençons à monter, tout droit, dans les montagnes. Nous progressons toujours sur le même ruban beurré d’asphalte impeccable, mais la palette de couleurs passe des tons doux, gris et bleus urbains, aux rouges, jaunes et verts ruraux denses. Le commutateur ville/campagne a été inversé. Ici, dans cette zone que les habitants appellent les « poumons de la ville », la végétation lemporte - absorbant les miasmes de l’air urbain, exhalant en retour l'air pur de la campagne.

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Nous sommes rapidement engloutis par un mélange exotique de végétation tropicale. Il n'y a ni humain, ni voiture nulle part, et les chaussées impeccables dissonent étrangement avec l’exotisme de l’endroit. Nous passons le sommet de notre ascension, basculons dans une courte descente. La jungle s'affaisse sur la route, formant des arches denses qui se referment sur nos têtes, pendant que nous plongeons dans les virages parfaitement inclinés. Je fais du vélo à Taiwan, mais ça ressemble plutôt à du surf.

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Quelques sournoises bifurcations nous emmènent plus haut, sur un étroit sentier de chèvre, aux bords tapissés de feuilles pourries. Apparemment, ils pavent même les sentiers de chèvre, à Taiwan. Notre parcours se dresse vers le ciel et nous sommes bien obligés de nous mettre en danseuse. Les exhalaisons de la forêt épaississent l'air, au point que respirer s’apparente presque à boire. Au sommet de la montée, il y a un trou de lumière dans la canopée. Reprenant notre souffle, riant, nous y apercevons des couches de montagnes empilées en dégradés de vert, tout en écoutant, basse et gazouillante, la bande sonore de la jungle.

Notre guide, Fraser, explique qu'il y a un nombre infini de routes époustouflantes ici, avec des pourcentages trop raides pour la plupart des cyclistes. Taiwan est un pays de contraste géographique extrême, avec des plages de sable blanc et des palmiers directement reliées à des sommets enneigés par des routes vierges et peu fréquentées. Fraser est un ancien pro, originaire du Canada, mais vit à Taichung depuis 17 ans. Il roule tous les jours (parfois toute la journée) et n'a pas encore gratté la surface de ce que cette île peut offrir.

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Nous surfons à travers la jungle et redescendons à Taichung qui, entre temps, est passée d'un bleu froid et désolé, à un jaune chaud et animé. Toutes les rues regorgent d’essaims bourdonnant de scooters et de voitures. Mais en ville, ce sont les scooters qui gagnent, se glissant facilement au-devant des lignes de véhicules qui se forment à chaque feu rouge. Le plus souvent il est malaisé de faire du vélo dans un trafic urbain si intense, mais ici, à Taiwan, il y a tant de scooters que le flux de la circulation accueille les vélos. Nous nous enfonçons donc vers le cœur de Taichung parmi nos amis les scooters, dans une sorte de solidarité des deux-roues. Cela semble à la fois téméraire et étrangement sûr.

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Ce soir-là, nous nous rendons au marché nocturne, où les habitants se rassemblent après la tombée de la nuit pour « xiaoye », « l’en-cas de minuit ». Dans les ruelles étroites serpentent des foules au coude-à-coude. Les vendeurs braillent dans des haut-parleurs, des nappes de musique pop se superposent, des nuages puants de tofu flottent, sans oublier les scooters/voitures qui, occasionnellement, se fraient un chemin dans le labyrinthe bondé de gens, bien plus vite que de raison. C'est le chaos total. Pourtant, il y a quelque chose d’étrangement harmonieux dans ce mélange culturel de l'humanité. Et ma crêpe d'échalote est - vraiment - délicieuse.

Voilà que je repense au chemin de chèvres. À tous points de vue, c’est le parfait opposé de cet endroit. Mais d'une manière ou d'une autre, le chemin de chèvres et le marché nocturne travaillent de concert à s’améliorer réciproquement. Un peu à la façon dont l’existence du bleu intensifie celle du rouge, ou dont les portions planes donnent tout leur sens aux montées. C’est le contraste qui fait sens.

Plus tard cette nuit-là, pas de bain à 3 trois heures du matin. Je tombe directement dans un sommeil profond, et me réveille 8 heures plus tard, réalisant que j’ai enfin remis ma pendule à l’heure. Il est temps de rentrer à la maison.

« Combine les extrêmes, tu trouveras la vérité. »- Friedrich Schlegel, poète.

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À PROPOS DES CYCLISTES:

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Je m’appelle Regina Khoo et je vis à Taichung. Je suis originaire de Hong Kong.

Généralement c’est de la maison, très tôt, que je pars rouler. En 20 minutes vous êtes dans la campagne rurale, et c’est difficile de croire que vous êtes encore à Taïwan. Parfois j’ai l’impression d’être plutôt à Bali ou en Thaïlande. La végétation est luxuriante, il n’y a pas une voiture, et le revêtement routier est juste parfait. Ce genre de parcours, c’est génial pour s’aérer l’esprit.

Ça me sidère que sur une île si petite que Taiwan, il y ait tant à voir. J’en ai exploré moins de 1% sur mon vélo. Il y a tellement d’endroits où rouler et tellement de gens avec qui rouler. La culture cycliste à Taiwan est impressionnante.

J’aime rouler avec d’autres personnes. Je préfère ne pas rouler seule. J’apprécie de pouvoir parler avec les autres, et les encouragements qu’on se prodigue les uns aux autres dans une montée difficile. Et bien sûr, prendre un petit café et un repas ensemble, après l’effort.

Même si je ne roule pas fort, le seul fait d’arriver au bout du parcours me fait sentir merveilleusement bien. Et c’est une autre des raisons pour lesquelles j’aime pratiquer le cyclisme. Juste pour le bien-être que vous ressentez après avoir roulé.

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Je m’appelle Fraser, je suis canadien. Je vis à Taiwan depuis environ 17 ans maintenant. Je bosse dans l’industrie du vélo, ça fait dix ans, et ça me plait toujours autant.

Rouler ici à Taiwan, c’est une excellente libération pour moi. Ça me sort de la ville, ça me sort du boulot. Ça me laisse du temps pour souffler, mais c’est aussi une occasion d’explorer. Il y a tellement à voir ici que tu peux partir et rouler sur des routes différentes chaque week-end, tous les week-ends de l’année. J’adore cette possibilité d’explorer sans s’éloigner de la maison.

Une des choses que j’aime faire les week-ends, si je peux sortir avec des amis, c’est de les emmener dans des coins vraiment reculés. On part souvent au lever du soleil, et on roule cinq, six sept heures. Ce que je ressens lorsque je leur fais découvrir ces routes qu’ils ne connaissent pas, et que je les vois sourire, vivre une expérience qu’ils n’auraient jamais crue possible à Taiwan, ça vaut toute la peine et la souffrance !

Ça fait un moment maintenant que je roule sur le groupe eTap AXS, et j’apprécie vraiment. C’est super intuitif. Tu n’as rien à penser. C’est assez dur comme ça, de grimper, alors si en plus il faut se rappeler quelle palette il faut pousser… Et quand il fait froid aussi bien, que quand il fait chaud, même chose — tu n’as pas à y penser. Tu appuies sur la palette et ça réagit instantanément. Aucun décalage. Aussi, je voyage beaucoup, et ça facilite les choses au moment d’emballer ou de déballer le vélo de la housse. Il n’y a pas à se soucier des câbles et des fils. La batterie dure si longtemps qu’il n’y a pas à y penser non plus. Vous pouvez rouler pendant des semaines sans la recharger.

Autre chose que j’apprécie beaucoup, c’est la gamme de développements. Les rapports sont très, très serrés, et puis, pour grimper, ils s’échelonnent harmonieusement. Il n’y a pas d’écarts brutaux entre deux braquets, et vous trouvez toujours précisément le bon.

Il m’est arrivé autrefois d’utiliser des systèmes où il y avait parfois de gros écart d’un pignon à l’autre. Ce n’est ni cohérent ni homogène, et AXS m’a ouvert les yeux. C’est tellement au-dessus de ce que j’utilisais auparavant.

Cela vous ouvre beaucoup de possibilités en matière de parcours, et vous donne accès à des endroits que vous n’auriez pas pu explorer par le passé avec ces gros braquets. Même un coureur très fort, s’il veut rouler toute la journée, va se fatiguer. Or, là, avec ces petits braquets, vous pouvez sillonner toutes les collines, et c’est bien plus facile d’encaisser les longues sorties.

Vous n’avez pas à vous en soucier. Vous avez toujours le bon braquet sous la pédale et vous avancez.

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Je me nomme Eddie Chen et je vis à Taichung depuis 20 ans environ.

À Taiwan, le terrain est majoritairement montagneux, et c’est beaucoup de plaisir que de rouler par ici. Il n’est pas pratique de rouler en ville car il y a beaucoup de voitures. J’aime rouler dans les montagnes, parce qu’on y croise peu de monde et qu’on y est environné d’arbres. C’est le pied. Ce qui est très beau, c’est le moment où la lumière du soleil descend à travers les arbres, c’est une impression très spéciale de progresser dans ce décor. C’est agréable.

Je n’avais jamais essayé eTap jusqu’ici. Alors quand je suis parti aujourd’hui, j’ai trouvé ça un peu différent au début, mais après cinq minutes j’étais habitué. C’était parfaitement naturel.

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Mon nom est Johs Huseby, je suis le directeur international des ventes OEM pour WTB et je vis à Boulder dans le Colorado (USA). J'ai commencé à venir à Taiwan au début des années 2000. J'ai appris à connaître une foule de gens formidables ici, et j'ai aussi beaucoup appris sur la culture.

Quand j'ai commencé à venir ici, je ne faisais pas du tout de vélo. C'est vraiment devenu l'un de mes endroits préférés au monde pour rouler. Ma première destination à Taiwan, ce fut Dakeng. Vous traversez le chaos, la circulation, les scooters et toutes sortes de véhicules. Et puis tout-à-coup, vous arrivez à la lisière de la ville. Immédiatement, vous vous retrouvez en pleine nature, dans la jungle et sur ces routes tranquilles. C'est incroyable. Pour moi, c'est vraiment ça. Je suis la personne la moins religieuse que vous puissiez rencontrer, mais mon gars, c'est vraiment mon église.

Quoi qu’il en soit, vous sortez de la ville, vous commencez, vous vous heurtez à ce mur de jungle et de ville, et alors vous vous engagez sur ces petites routes serpentines qui grimpent dans les montagnes. Certaines se dressent à 25% et plus. C’est dingue, à quel point certaines sont raides. Mais des routes si calmes, si belles, et qui déroulent. Ils ont rénové beaucoup de ces routes. Tout est asphalté ici. Pas la moindre saleté en vue. Même sur une piste de chèvre au milieu de la forêt, tu roules sur une piste en dur.

Les développements du nouveau Force eTap AXS sont parfaits dans un endroit comme celui-là, où tu as beaucoup de collines très pentues, abruptes, et qui ne pardonnent pas. Vous grimpez ces trucs-là et vous vous dites, oh, mon Dieu, je ne passerai jamais. Le plus grand pignon fait toute la différence. Je pense que beaucoup de gens vont l’apprécier.

Il me tarde toujours de revenir à Taiwan. Il n’a pas une fois où j’arrive ici anxieux. Je me sens vraiment comme à la maison.

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Je suis Ginger. Je vis à Taichung. J’habite ici depuis près de 40 ans.

J’aime le climat, l’état des routes, et les gens d’ici. Je me sens heureuse dès que je sors. J’ai l’impression que ça ne se rapporte pas seulement au temps et à l’environnement. C’est aussi lié aux gens et aux choses avec lesquels j’entre en contact, tout cela me fait chaud au cœur.

Rouler me donne un sentiment de paix. J’ai du temps pour être seul. Je me sens calme au fond de mon cœur. Ça me fait du bien.

Le groupe eTap m’est bien utile pour rouler. Je n’ai pas à me soucier des gros changements. Je pense que c’est une bonne chose. C’est une très bonne chose.

 

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Je m’appelle Chang Chih Chen. Je vis à Taichung. Mon passe-temps, c’est de rouler. C’est bon de soulager le stress. Rouler à Taiwan, je pense que c’est une promesse de diversité, entre les routes ordinaires, les collines et la montagne. Toutes ces options sont disponibles à Taichung. C’est vraiment beaucoup de plaisir d’y rouler.

Bien que la cassette 10-36 semble grosse, la progression des rapports est véritablement très linéaire, alors ça ne perturbe pas ma cadence de pédalage. 

Faire du vélo, rouler, c’est ma façon d’abaisser mon niveau de stress, mais plus encore, c’est aussi un moyen de rester plus énergique et de paraître jeune. Beaucoup de gens disent que je ne fais pas 41 ans.

Rouler me procure un sentiment d’accomplissement. J’avais peur dans les descentes, mais j’ai fini par comprendre que je n’avais pas besoin d’utiliser les freins, et que je pouvais être bien plus rapide. C’est vraiment réjouissant.

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